mardi 4 décembre 2012

Ceci n’est pas une ampoule

Manifestation organisée par l’université

dans le cadre de la Fête des Lumières



A l’occasion de la Fête des Lumères, l’université organise une exposition au Musée des Moulages afin de mettre en avant la production artistique d’étudiants et de jeunes artistes de la Région Rhône-Alpes.

Afin d’en apprendre plus sur cet évènement, nous vous invitons à consulter les flip-books ci-dessous, en Français ou en Anglais.

Bonne fête des Lumières à tous et n’oubliez pas d’aller jeter un oeil du côté du Musée des Moulages (non loin de la fac... pratique, n’est ce pas?).


As part of the Festival of Lights, the université Lumière Lyon 2 organizes an exhibition at its Musée des Moulages in order to promote artistic creations of students and young artitsts of the region.

If you want to know more about this event, please check our flip-books just below. There are a french as well as an English informative booklet.

Have a good festival and don't forget to check on this exhibition at the Musée des Moulages.







jeudi 22 novembre 2012


Déluge en Décembre: rencontres festives autour de la musique électroacoustique au théâtre de la Villa Gillet
Déluge en Décembre: festive gathering around the electroacoustic music at the theatre of the Villa Gillet




Dans le cadre du projet ECOUTEZ LA VILLE, le Groupe Musiques Vivantes de Lyon basé à la Villa Gillet organise deux soirées concerts présentant des compositions, des installations sonores et des films créés par des artistes Français et internationaux, le Mercredi 5 Décembre et Jeudi 6 Décembre 2012 à partir de 18h00.


LE PROGRAMME DES DEUX SOIREES:
MERCREDI 6 ET JEUDI 7 DECEMBRE A 20H00: CONCERT (plusieurs petites compositions d’artistes français et internationaux)
MERCREDI 6 ET JEUDI 7 DECEMBRE A PARTIR DE 18H00: INSTALLATIONS SONORES telles que Urbaphonie par Emeric Priolon et Un Chien Andalou par Julien Lagier


POURQUOI VOUS DEVEZ ALLER Y FAIRE UN TOUR:
Parce que c’est pas le genre d’évènements où on s’assoit et on écoute… Bon, ok, durant les concerts, en effet, on s’assoit et on écoute mais il n’y a pas que ça de présenté Durant ces deux soirées. Il y a également des installations sonores disséminés dans les salons de a Villa Gillet qui est une maison à l’architecture majestueuse.
Vous pourrze composer votre proper paysage sonore grace à une table et un casque. Vous pourrez jouer avec une “boîte à son”dont le son change à mesure que vous la retourner (vous vous rappellez pas cette superbe boîte à meuuuuh que vous aviez à cinq ans? C’est pareil mais avec plus de sons). Et vous pourrez passer un coup de fil grace aux deux telephones vintages présentés.

Quant aux concerts, ce sont une succession de petites compositions, certaines accompagnées par des projections videos. Ca vaut le coup d’y assister.


PROJET ÉCOUTEZ LES VILLES:
L’objectif de ce projet réalisé dans le cadre du programme de partenariat européen Grundtvig, est de promouvoir la mobilité internationale, à accroître les compétences et les expériences à travers l'écoute de paysages sonores et la discussion sur la communication acoustique dans les contextes urbains.

Le projet ECOUTEZ LES VILLES essaye de comprendre comment perçoit-on l'évolution et les transformations urbaines par l'écoute des sons de la cité ?  Comment analyser et comparer le contexte urbain  dans le temps, et en corrélation  à d'autres contextes européens situés dans différentes aires géographiques européennes géographiques ?  Comment communiquer et enseigner ces sujets ?

L’interaction entre les différents partenaires du projet génère plusieurs types d’activité: des évènements de discussions et d'échanges, des présentations et écoute d'ambiances sonores venant de différentes villes, la conception d'installations sonores et des activités pédagogiques pour les adultes sur les thèmes du paysage sonore; Des séminaires et des tables rondes organisés par les partenaires dans lesquels sont spécifiés les résultats de travaux de recherche et les développements possibles de nouveaux champs d'expérimentation

Les partenaires:
Tempo Reale, Florence (Italy) – coordinator
Alte Schmiede, Wien (Austria)
EPHMEE, Corfu (Greece)
GMVL, Lyon (France)
University of Salford, Salford/Manchester (England)


Nuit-concerts:
Concerts, Mercredi 6 et Jeudi 7 Décembre à 20h00
Installations sonores, Mercredi 6 et jeudi 7 Décembre à partir de 18h00
GMVL
25 rue Chazière - 69004 LYON
Tel: 04 78 28 69 10
Mail:
contact[at]gmvl.org

En métro : Métro C, arrêt Croix-Rousse.
Descendre le boulevard de la Croix-Rousse jusqu’à la rue Chazière à droite.
Direction Parc de la Cerisaie.

En bus :
› depuis Hôtel de Ville : bus C13 ou C18, arrêt Les Esses
› depuis Croix-Rousse : bus S4, arrêt Résidence le Parc ; bus 2 et 45 arrêt Clos Jouve
› depuis Valmy et le quai Gillet : Bus 2 et 45, arrêt Les Esses





As part of the project LISTENING CITIES, the Groupe Musiques Vivantes de Lyon based at the Villa Gillet will host two concert-nights presenting compositions, installations and films created by French and foreign artists, on Wednesday December 5th and Thursday December 6th 2012 from 6.00pm.


PROGRAMS OF THE TWO CONCERT-NIGHTS:
WEDNESDAY 6th AND THURSDAY 7TH AT 8.00 PM: CONCERT (several compositions by French and international artists)
WEDNESDAY 6th AND THRUSDAY 7TH FROM 6.00 PM: SOUND INSTALLATIONS such as Urbaphonie by Emeric Priolon and Un Chien Andalou by Julien Lagier


WHY IS IT INTERESTING TO ATTEND IT?
Because it is not only a kind of events during which you passively sit and listen. Well, yes, you’ll sit and listen during the concerts but there are also lots of interesting and bizarre sound installations dispatched throughout the Villa Gillet which is a sumptuous house.
You will compose you own soundscape thanks to a keyboard, you will play with a “boîte à son” which you turn over and over to listen to different sounds (actually, it’s like a “boîte à meuuuuuh” but with multiple sounds) and maybe you will make a call using the two vintage phones installed.

As for the concerts, they are a succession of short compositions some with video projections. It’s worth a try!


LISTENING CITIES: 
The purpose of this project, carried out in the Grundtvig Partnership program, is to promote the international mobility to increase the competences and the experiences through the listening of soundscapes and the discussion on the acoustic communication in the urban contexts.

The project LISTENING CITIES tries to understand how does the city change, beginning from an analysis of perceived sounds? How does the urban context of affiliation develop itself in the time and in relationship with its location to other situated contexts in other European geographical areas? How to communicate and to teach these topics?

There are various types of activities included as a result of the interaction between the different partners: Discussion and exchange events, presentations and listening of sound contexts coming from different cities, realization of sound installations and formative activities for adults about the sound landscape themes.

Partners:
The project is carried out by the following partners:
·         Tempo Reale, Florence (Italy) – coordinator
·         Alte Schmiede, Wien (Austria)
·         EPHMEE, Corfu (Greece)
·         GMVL, Lyon (France)
·         University of Salford, Salford/Manchester (England)


Concert-nights:
Concerts, Wednesday 6th and Thursday 7th at 8.00pm
Sound Installations Wednesday 6th and Thursday 7th from 6.00pm
GMVL
25 rue Chazière - 69004 LYON
Tel: 04 78 28 69 10
Mail: contact[at]gmvl.org

Subway: Métro C, arrêt Croix-Rousse.
Follow boulevard de la Croix-Rousse to the rue Chazière à droite. Direction Parc de la Cerisaie.

Bus:
› depuis Hôtel de Ville : bus C13 ou C18, arrêt Les Esses
› depuis Croix-Rousse : bus S4, arrêt Résidence le Parc ; bus 2 et 45 arrêt Clos Jouve
› depuis Valmy et le quai Gillet : Bus 2 et 45, arrêt Les Esses

mercredi 21 novembre 2012

'tis pity she's a whore



Dommage qu'elle soit une putain
De John Ford 
Mise en scène: Declan Donnallan 
Théâtre des Célestins


Photo: Karine Letellier


L'auteur: John Ford

Il est considéré comme un maître du Théâtre Elisabéthain, (le terme peut être employé plus largement pour inclure également le théâtre des successeurs immédiats d'Élisabeth, Jacques Ier, théâtre jacobéen, et Charles Ier, théâtre caroléen, jusqu'à la fermeture des théâtres publics en 1642, au début de la première révolution Anglaise). Sous le règne de Charles 1er, les pièces deviennent plus sombres, on aborde des thèmes comme la folie, la vengeance ou encore l'adultère. John Ford est connu pour ne pas respecter les règles du tragique, défendre la cause des femmes à travers ses pièces, et placer la réalité brute au-dessus des règles de bienséance au théâtre. Il est considéré comme le dernier dramaturge Elisabéthain (on sent dans ses pièces l'influence de Shakespeare, ses héros sont nobles, le cadre de ses pièces est souvent italien). Ce qui frappe, c'est surtout la modernité de ses pièces et son style plus direct et plus brut que ses prédécesseurs


Synopsis : 

A Parme, en Italie, Giovanni est fou amoureux de sa soeur jumelle Annabella. Elle tombe enceinte de son frère, et décide alors de se marier avec Soranzo. Celui-ci ne tarde pas à découvrir sa grossesse, et la presse de lui dire de qui est l'enfant. Elle refuse de lui dévoiler son secret, mais son valet Vasques finit par découvrir que son amant n'est autre que son propre frère. Giovanni décide alors de tuer sa soeur de sa propre main pour qu'elle ne soit pas assassinée par Soranzo. Furieux, Soranzo attaque Giovanni mais celui-ci le tue, avant d'être tué par Vasques. 

Les thèmes abordés :

La pièce a été écrite en 1633. Tragique, cynique et belle, elle transgresse toutes les règles: l'amour dans le tabou intouchable de l'inceste, la vengeance, le meurtre de l'être aimé. Toutes les valeurs se mélangent, le bien et le mal se mêlent, toutes les valeurs sont bousculées, inversées. On imagine à quel point elle a pu choquer en son temps puisque quatre siècles plus tard, cette question est toujours tabou. Histoire d'amour tragique qui n'est pas sans rappeler celle de Roméo et Juliette, bien que Ford aille plus loin que l'interdit social que subissent les amants de Shakespeare, ici c'est également un interdit moral. D'ailleurs, l'auteur aurai probablement assisté à des pièces de Shakespeare, voire même rencontré ce dernier.

On est curieux de s'imaginer assister à cette pièce, quelle peut être notre réaction aujourd'hui, quatre siècles après sa première représentation?

La compagnie: Cheek By Jowl

Formée en 1981 la compagnie se développe rapidement et remporte de nombreux prix (côté statistiques, elle remporte un prix pour la moitié des pièces qu'elle joue). Elle influence grandement le théâtre Britannique,et devient une référence, c'est aussi une compagnie internationale : mondialement reconnue, elle ses représentations sont en russe, en français et en anglais évidemment ! Le metteur en scène Declan Donnellan est fait Chevalier des Arts et des Lettres en France en 2004, il se lance également dans le cinéma en co-réalisant Bel-Ami (adaptation du roman de Maupassant, avec notamment Robert Pattinson, Kristin Scott Thomas, Uma Thurman ) avec Nick Ormerod.

Vidéo présente sur le site des Célestins

Informations :


Du 27 novembre au 1er décembre 2012, à 20h au théâtre des Célestins




mardi 20 novembre 2012







Spectacle Circus Incognitus, Jamie Adkins


c Amanda Russel

Entre chaise, échelle, corde raide… Jamie Adkins est un cirque entier à lui tout seul. Il est à la fois jongleur, mime, magicien, équilibriste… Pour une fois, aller au théâtre simplement pour se divertir, passer un bon moment. Partage entre le performer et les spectateurs. Redevenir enfant pour un instant.


Spectacle joué:
Jusqu’au 23 Novembre, aux Célestins, 20h en semaine et une matinée à 16h le dimanche
 
Célestins, Théâtre de Lyon
4 Rue Charles Dulli
69002 Lyon
Tél. billetterie : 04 72 77 40 00
Site: http://www.celestins-lyon.org/  



Par Emilie Roussel


Exposition  One of My unusual moments 
d'Espen Dietrichson 
présentée depuis le 7 Septembre à la galerie Roger Tator



"The Fog, # II", Espen Dietrichson, 2012


 'Variations on a Dark City', # II', Exposition
 'One of Many Unusual Moments',
 Espen Dietrichson, galerie Roger Tator, 2012.
 © Espen Dietrichson
Elle met en avant le travail d'un artiste norvégien, Espen Dietrichson, qui centre notamment son travail sur l'architecture brutaliste. Toutes les oeuvres présentes dans la galerie ont été crées spécialement pour cette exposition. En effet, l'artiste s'est retiré en résidence durant tout le mois d'août, à Moly Sabata ( résidence à environs 40 km de Lyon) pour réaliser ses créations.
L'exposition se compose de 4 sérigraphies, de dessins et de 3 sculptures, dont une qui a aménagé l'ensemble de la cave.

Les sérigraphies représentent des bâtiments lyonnais ( Part-Dieu, Vaux-en-Velin, Vénissieux), tous d'inspiration brutaliste ( Architecture succédant à Le Corbusier). A partir de ces photos, il explose les bâtiments, mettant en suspension la partie supérieure de ces bâtiments.

Les dessins eux, sont des images prisent par l'artiste, généralement sur internet. Le sujet n'est pas important, il s'agit juste d'y retrouver des lignes, des formes formelles. L'artiste éclate aussi ces dessins, multipliant une forme géométrique à l'infini (ici le triangle). Il s'agit d'un jeu, passant du réel à l'abstrait.


Enfin, l'exposition mets en scène 3 sculptures, chacune représentant elles aussi, un morceau d'une architecture. Par exemple, un des sculptures a été faire par l'artiste après qu'il ai vu la tour Crayon. Ne prenant pas de photo, il a juste démultiplié un élément géométrique de cette tour pour créer à son tour sa sculpture.Je vous laisse cependant la surprise de la sculpture présente dans la cave, qui a fait grand effet aux différents visiteurs!



Série d'encres 'The Forest', exposition 'One of Many Unusual Moments', Espen Dietrichson, galerie Roger Tator, 2012. © David Desaleux



Pour résumé, le fil conducteur est donc l'architecture, celle des années 70, que l'artiste démembre, explose, et sélectionne à son gré. Après de nombreuses expositions en Norvège ou en Allemagne, voici donc sa deuxième exposition française. Un livre est même paru suite à cette exposition.


L'endroit :
La Galerie Tator est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général à caractère culturel créée en 1994. Il s'agit d'un lieu d’expérimentation, croisant les champs d’expressions, design, art contemporain, architecture, son, image virtuelle, elle propose à travers sa programmation, un point de vue transversal sur la notion de projet. Elle accueil le public du lundi au vendredi de 14h à 19h. Elle proposera notamment d'autres expositions et collaboration lors de la Fête des Lumières de Lyon, le 8 décembre.

 'OK', exposition 'One of Many Unusual Moments', Espen Dietrichson,
galerie Roger Tator, 2012.© David Desaleux

Exposition présentée:
Jusqu'au 23 Novembre 2012, lundi au vendredi de 14h à 19h

GALERIE ROGER TATOR
36 rue d'Anvers 69007 Lyon
Tel: 33 (0) 4 78 58 83 12
Email: galerie@rogertator.com
Site de la Galerie : http://www.rogertator.com/
Site de l'artiste : http://www.espendietrichson.com/



Par Amandine Collombat

vendredi 16 novembre 2012




(Suite à une erreur de manipulation j'ai republié l'article concernant notre rencontre avec Marie- Françoise Palluy-Asseilly. Vous trouverez le vrai dernier article juste en dessous: il s'intitule Nuits chromatiques (photographies) de Michel Séméniako)


Entretien avec  Marie-Françoise Palluy-Asseily, Chargée des relations publiques au Théâtre des Célestins


Nous retrouvons de nouveau cette semaine Marie-Françoise Palluy-Asseily, qui, dans le cadre de ce cours, a accepté de répondre aux questions des étudiants sur son travail en tant que chargée des relations publiques au théâtre des Céléstins qui est un métier de médiation culturelle.
Les propos recueillis ici sont des idées, des sujets évoqués ainsi que des pistes à suivre si vous souhaitez travailler plus tard dans la médiation culturelle.


Madame Palluy-Asseily travaille depuis vingt-deux ans au théâtre des Célestins, période durant laquelle son travail a beaucoup évolué. Elle a, tout d’abord été engagée sur un poste qui n’existait pas. C’est au fil du temps qu’est apparue la nécessité d’avoir une personne se consacrant uniquement au public scolaire au sein du théâtre. Au début, le travail consistait essentiellement à prendre les réservations des différents groupes scolaires. Puis, il y a eu une concentration vers le public étudiant et notamment en lui réservant plus de matinées. Le changement majeur dans la carrière de Mme Palluy-Asseily a été l’arrivée de Claudia Stavisky à la tête du théâtre des Célestins. Une nouvelle directrice artistique implique de nouveaux objectifs artistiques à atteindre et un changement de politique de programmation et tarifaire. Par la suite, il fallu s’adapter à l’informatisation et aux réseaux sociaux qui sont devenus essentiels dans la relation avec les publics.

L’évolution de l’emploi de Mme Palluy-Asseily ne témoigne-t-elle pas alors de la fréquentation croissante des scolaires au théâtre ? Comment fait-on venir ces publics ? Comment les accompagne-t-on dans leur visite au théâtre ?


Pour exercer cette profession, Mme Palluy-Asseily n’a pas suivi de formation, Licence ou Master de médiation culturelle, mais a suivi des études d’Anglais et est passionnée de théâtre. Il y a plusieurs formations en France sur la médiation culturelle et l’enseignement mais c’est encore rare. Cela fait écho à un article précédent intitulé « cultural mediation : cultural what ? » à la fin duquel vous pouvez trouver une liste non-exhaustive des professions faisant partie du domaine de la médiation culturelle et des formations qui peuvent y mener. En effet, la médiation culturelle est un métier que l’on apprend sur le tas, en participant à la conception de livrets pédagogiques et au contact des différents types de public.

Comme l’a mentionné notre invitée, et malgré les temps difficiles, il est important d’acquérir de l’expérience, que vous vous spécialisiez dans un domaine ou que vous souhaitiez avoir une expérience très diversifiée. Beaucoup de sites internet mettent des annonces de stages en ligne tels que cortex et profilculture.


La chargée des relations publiques doit promouvoir les spectacles et pour se faire, établit des techniques de communication ciblées. Elle a aussi pour mission la réalisation des livrets pédagogiques et donne des indications sur le contenu des textes de communication. Elle n’a pas d’influence sur la programmation mais plutôt sur le nombre de places réservées à ses publics pour les différents spectacles et les tarifs qui sont appliqués à ces publics.
Néanmoins pour les réservations et l’équilibre des recettes, il est important de veiller à équilibrer les places entre les différents publics. Tous les public et tous les modes de règlement doivent s’y retrouver.


D’autre part, le public a changé au fil des années et Marie-Françoise Palluy-Asseily a pu constater, au  cours de sa longue carrière que de plus en plus de jeunes viennent au théâtre. D’une part, grâce aux tarifs avantageux qui leurs sont désormais proposés. D’autre part, grâce à une programmation plus large. Alors que les 25 – 35 ans ne vont pas beaucoup au théâtre, la génération des 35 – 45 ans se rend souvent au théâtre. Mais c’est sans conteste les femmes de plus de 50 ans qui fréquentent le théâtre plus assidûment. « Grâce à notre programmation, le public a appris à nous faire confiance et on peut alors les emmener vers un théâtre plus contemporain.»

Une des missions consiste également à offrir la possibilité à un public handicapé (mal ou non-voyant, mal-entendant...) de profiter pleinement des spectacles grâce à l'utilisation d'audio-description pour les spectacles, des programmes également disponibles en braille et gros caractères.


Pour conclure, c'est un métier vivant, basé sur l'échange avec les publics, des rencontres, la compréhension et la gestion de l'évolution de ces publics, une recherche constante de la satisfaction de la salle et des besoins du public. C'est également un métier de passionné, à l'image de Marie-Françoise Palluy-Asseily.





 Exposition Nuits chromatiques (photographies) de Michel Séméniako
vernissage au Musée des Moulages à 17h30

"Portrait stéréoscopique d'objets mathématiques" de Michel Séméniako, 2011

Jeudi dernier, à 17h30, alors que mes camarades de classe planchaient encore sur une version d'un texte de Tash Aw, je me suis rendue au vernissage de l’exposition Nuits Chromatiques (photographies) de Michel Séméniako présentée par l’Université Lyon 2 au sein de son Musée des Moulages, du 15 Novembre au 9 Décembre 2012. La soirée était animée par l’artiste en personne accompagné par Roger-Yves Roche, responsable des 2ème et 3ème année de Licence Parcours Images, Lettres et Scène dans notre université.


La conférence a débuté par une brève présentation de l’artiste par M. Roche démontrant les deux aspects de son travail: une exploration nocturne du paysage et un axe de recherche d’inspiration sociale. C'est à travers un court film (que vous pouvez retrouver sur son site internet: http://www.michel-semeniako.com/) réalisé par une amie cinéaste de Michel Séméniako, Valéry Faidherbe, lors d’une résidence de l’artiste à Marcoussis en 2011, que j’ai pu découvrir la technique du Light Painting utilisée par l’artiste pour créer ses œuvres.
Cette technique consiste en l’utilisation d’un temps d'exposition long dans un environnement sombre et en y déplaçant une source de lumière ou en bougeant l'appareil photo. La photographie obtenue révèle alors toutes les traces lumineuses dues soit à l'exposition directe du capteur à la source lumineuse, soit aux objets éclairés. En effet, dans un premier temps, Michel Séméniako fait des prises de vues de repérage des sites sur lesquels ils souhaitent travailler. Par la suite, il élabore un schéma préparatoire des couleurs qu'il souhaite intégrer dans sa prise de vue. il n'y a donc peu ou pas de spontanéité dans ses prises de vues finales.
En tant qu'artiste, le pinceau de Michel Séméniako est donc sa lampe torche et les gelatines colorées qui l’apposent dessus sont sa palette de couleur. Pendant ce long temps de pose, le photographe va alors se déplacer dans le cadre de la photographie, éclairer, dessiner les objets qu’il a repérés. Avec ces lumières dans la nuit, c’est tout un jeu d’ombres qui se met également en place. Vous trouverez sur le site internet de Michel Séméniako, une video du CNDP expliquant de manière simple cette technique.
L’intérêt du film de Valéry Faidherbe était, d’une part, de comprendre la technique utilisée par le photographe et d’autre part, grâce à un logiciel complexe créé par la réalisatrice et que je ne saurai pas expliquer, de voir la photographie en train de se créer, de voir apparaître les successivement couleurs tels que le film de l’appareil photographique les capte.
Aujourd’hui, à l’ère du numérique, son travail a bien évidemment changé. Les photos finales que l’on peut voir aujourd’hui sont le résultat de plusieurs prises de vue, représentant un espace ou une couleur différents, superposées les unes sur les autres, en calque calques sur Adobe Photoshop.


Michel Séméniako a ensuite pris la parole afin de nous présenter son travail de manière chronologique, les différents projets qui l’ont animé au cours des trente dernières années et parmi lesquels a été extraite la vingtaine de photographies exposée au Musée des Moulages (vous pouvez également retrouver ses projets ainsi qu’une biographie sur son site internet). Je ne m’attacherais, dans cet article qu’à développer l’histoire de certains projets qui ont retenus mon attention et qui permettront aux lecteurs de ce blog d’avoir des clés de lecture des œuvres exposées.

"De ma fenêtre" de Michel Séméniako, 2010
           




Tout d’abord, certaines photos sont issues d’une de ces résidences qu’il a effectué au Conservatoire du littoral au cours de laquelle il a fait plusieurs prises de vue de la base sous-marine de Lorient. Une autre série de photos est issue de sa résidence à Marcoussis et dont le travail est expliqué durant le petit film en ligne sur son site. Enfin, les autres photos de Michel Séméniako sont comme des récits de voyages aux quatre coins de la Terre comme la Martinique en 2011 et plus récemment le Mexique Central en 2012 ainsi que Porto. Mais l’artiste nous prouve également dans cette exposition qu’il n’est pas forcément nécessaire d’aller au bout du monde pour prendre des photos exceptionnelles puisque celui-ci présente, au sous-sol du Musée des Moulages, le cerisier qu’il voit depuis sa fenêtre, changeant de couleurs au fil des saisons.
           





Cette exposition vous permettra de voir un monde haut en couleur. L’impression que m’a faite cette exposition est la suivante : on s’est tous dit un jour, en regardant un film, « mais j'aimerais trop qu’il y ait de la musique pour accompagner ma vie, genre "Eye of The Tiger" quand je me rends à un examen ou quand j’ai accouché ». Les images de Michel Séméniako m’ont fait le même effet. Je me suis dit : « Tiens, mais c’est sympa d’avoir des arbres rouges ou bleus, la nuit. » Certes, ça fait un petit peu Pays des Merveilles d’Alice mais j’avoue que je préfère ça au béton et au noir.
Si vous êtes curieux, intéressés ou tout simplement un nostalgique des cahiers de coloriage, allez voir l’exposition Nuits Chromatiques (photographies) de Michel Séméniako au Musée des Moulages.


Exposition présentée :
Du 15 novembre 2012 au 9 décembre 2012,  mardi au samedi de 14h à 18h
Ouvert jusqu'à 23h pendant le Fête des lumières 2012

Musée des Moulages
3, rue Rachais - 69003 Lyon 
Site: http://museedesmoulages.univ-lyon2.fr/