dimanche 12 mai 2013

 


Comme vous devez déjà le savoir, Lyon, berceau du cinéma, possède une cinémathèque très active, qui n'est autre que l'Institut Lumière.

Parmi l'une de ses principales activités, l’Institut Lumière propose plusieurs fois par semaine la diffusion de classiques dans sa propre salle de cinéma.
Vous pouvez par exemple assister jusqu'au 7 juillet à la rétrospective Jacques Demy (rétrospective qui fait écho à l'exposition Le monde enchanté de Jacques Demy, organisée jusqu'au 4 août à la cinémathèque française ; si vous avez la chance de monter sur Paris, ne manquez pas cette occasion unique de découvrir le monde de cet artiste haut en couleur ! Pour plus d'infos : http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/exposition-jacques-demy/exposition-jacques-demy.html)

Mais l'Institut Lumière c'est aussi une bibliothèque avec un nombre conséquent d'ouvrages uniquement réservés au cinéma (accessible à tous, mais avec un droit d'entrée payant) ; et un musée consacré aux inventeurs du cinématographe : Les Frères Lumière. En effet, le lieu où se situe l'Institut Lumière était à l'origine la résidence d'Antoine Lumière, père de ces deux génies. Je vous conseille vivement de visiter ce musée, où vous pourrez découvrir les prémices du cinéma, par le biais de différentes inventions qui précèdent le cinématographe, mais aussi grâce aux nombreux films d'époque proposés. 


Enfin, je me permets de vous indiquer que l'édition 2013 du Festival Lumière aura lieu du lundi 14 octobre au dimanche 20 octobre. Si vous êtes cinéphile, je ne saurais que trop vous conseiller d'aller y faire un tour ! Les années précédentes, les lyonnais ont eu la chance de rencontrer des personnalités telles que Milos Forman, Gérard Depardieu, Clint Eastwood, Ken Loach, Agnès Varda, Isabelle Huppert, Michel Hazanavicius et j'en passe !

Bon à savoir

Si cela vous intéresse, l'Institut Lumière recherche des bénévoles pour effectuer différentes missions durant la semaine du Festival (agents d'accueil, manutentionnaires, chauffeurs, gestion de la billetterie, accueil des invités, etc...). Pour vous inscrire, vous devez remplir le dossier de candidature qui se trouve sur le lien suivant http://www.festival-lumiere.org/actualites/actu-lumiere-2013-devenez-benevole,950.html
Vous avez jusqu'au 14 Juillet pour vous inscrire. Si vous souhaitez plus de précisions, une réunion d'information générale aura lieu le 10 juin prochain à l'Institut Lumière.


Vous pouvez aussi vous inscrire pour participer à l'une des huit soirées de présentation de l'Institut pour connaître en avant-première la programmation de cette 5° édition. Pour plus de détails : http://www.institut-lumiere.org/

Maureen Guitel
 
Shakespeare’s Globe Theater

“En mai fait ce qu’il te plait” says the French proverb, so that’s what I did. There are so many things to see in London that it is impossible to list them all here. But if you like theatre, there is one place you have to see: The Globe Theatre. 


Located in the Bankside area, the Globe is a reconstitution of Shakespeare Theatre which was destroyed in 1642, two years after the puritans closed all theatres in town. The American actor Sam Wanamaker initiates the construction of this monument in 1949, when he came to London and discovered there was only an inscription about Shakespeare where the Globe used to stand.
In 1970, The Shakespeare Globe Trust was founded and after 27 years of work (three years after Wanamaker’s death), the new Globe Theatre opens his doors to the public.
The emplacement of the Theatre is not exactly the same as it was on Shakespeare time but it is only 200 meters away. But to rebuild it, only materials and technic that were used at that time were used. The structure of the theatre is in oak wood and whitewash. The roof is in thatch but because it is really flammable, it takes 8 years to obtain the permission of the City of London to make it. In order to respect the security norms there are water dispenser all around the roof in case of fire.

The First Globe Theatre was built in 1599 for The Chamberlain’s Men, the troupe of Shakespeare. Most of Shakespeare plays was played there and it was a very popular place. The neighbourhood of Bankside is a place was dedicated to entertainment and leisure during the Tudor and Stuart period so there were taverns, brothels and theatres. It is also an important place of exchange with the outside of the city: the River is very near and commercials ship arrives and lives every day.
London in Shakespeare time is an expanding city: between 1550 and 1600, the population doubled. So we understand how it is an exciting place for a man from Stradford-upon-Aven.
The Globe Theatre is very popular. The places in the yard only costs 1 penny and it is 6 pence for a seated place. 1600 people can assist the play at every representation, in which 700 are on the yard.
The people on the yard are very close to the actors, they can lean on the stage, they can touch the actors feet or legs. Plays took place in the afternoons so the audience is not in the dark during the play, the actors see if you are not paying attention to them, if you are sleeping or else. This means a 
really different way of acting compared to what we mostly see.
  

Only the galleries and the stage are under a roof, that means that if it is raining or if it is very hot, the audience in the yard have to deal with it. Besides, there are no toilets on the theatre, so if you need to do your business you do it in the River a few meters away or directly in the theatre, so in a hot day the smell can be hard to bear. The people on the yard were sometimes called the “penny stinkards”.
In Shakespeare time, a drama company performs a different play each afternoon of the week, so the actors had to memorize up to 30 parts. All sort of people went to the Globe so they had to please every type of audience. It is hard now to imagine what their work might have been.
But, there are still representations on the Globe Theatre nowadays, from April the 23rd ( Shakespeare’s birthday) to October. Several company confronts themselves to this particular stage and relation with the audience. You can assist these shows for only 5£ if you can stand on the yard. 
But, even without watching a show, the impression you feel just being in this historic building is an experience to get. So, if you are planning a trip to London, don’t hesitate to go to the Globe, the ticket is only 11£ for students and allows you to visit the building and the exhibition. 




Flora Cucherousset


Comics exhibition on 05/17



On the occasion of the IDAHO (international day against homophobia and transphobia), an exhibition will be held at Place Sathonay from 10 am to 8 pm.
It is organised by the Association Rimbaud and Lyon BD Festival, two local structures. The aim is to set up an event both committed and artistic. This is the reason why we invited the Projet 17 Mai, which is a group of bloggers and cartoonists drawing comics on the theme of discriminations based on gender or sexual issues.
 
There will be approximatively thirty illustrations. Four artists will attend the exhibition so as to sign comic books (which will be available on sale during the event) or to draw you something if you want.
If you come, you will meet:
Silver (responsible for the project)

At 5 pm, both the artists and the associations will say a few words to present the project and the reasons why they chose to partake in it.

Feel free to come, and please share our Facebook event with your friends!


H. Develly

samedi 11 mai 2013

 
ALBERTO GIACOMETTI : Musée de Grenoble

Sculpteur, mais aussi peintre, dessinateur, créateur d'objets mobiliers, Alberto Giacometti a conduit avec un engagement total sur plus de quarante années une recherche d'une très haute exigence dont l'enjeu essentiel résidait dans la tentative, sans cesse recommencée, de traduire au plus près, et au plus juste, sa vision de la réalité. Une vision qui s'est cristallisée autour de très peu de thèmes, le sujet central de sa quête demeurant tout au long de sa vie la figure humaine. Avec ses corps de femmes nues dressées, ses têtes et ses bustes d'hommes au regard fixe, Giacometti a peu à peu élaboré l'image d'une humanité cherchant à se redéfinir après les désastres de la Seconde Guerre mondiale. Il a, avec une puissance rare, repensé la notion même du portrait au XXe siècle et traité la figure humaine de façon abstraite. Ces formes, réalisées dans l'immédiat après-guerre et développées ensuite en de multiples et fascinantes variations jusqu'à sa mort, ont été associées à la pensée existentialiste - d'autant que Sartre a préfacé, dans ces mêmes années, deux catalogues de l'artiste - au point d’en devenir l'illustration banale et obligée. C’est la fortune paradoxale d’œuvres devenues si célèbres qu’elles ne sont plus vraiment regardées alors que, fondées sur l’accumulation de contradictions, elles peuvent être sans cesse réinterrogées.


L'EXPOSITION (Du 9 mars au 9 juin 2013)

Grâce à une collaboration exceptionnelle avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, le musée de Grenoble présente une exposition consacrée à l'un des sculpteurs les plus marquants du XXe siècle : Alberto Giacometti (1901-1966). Considéré comme l'un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, Alberto Giacometti, dont la recherche obstinée de la représentation de la figure humaine a trouvé dans l'art de ces 30 dernières années un écho tout particulier, demeure un artiste rare dans les collections publiques françaises. De fait, c'est au musée de Grenoble que revient le mérite d'avoir acquis le premier, en 1952, une œuvre d'après-guerre du sculpteur intitulée La Cage. C'est pourquoi, l’exposition s’articule autour de cette œuvre en particulier. La Cage a été réalisée en 1950, rehaussé d’un traitement pictural verdâtre, cette sculpture en bronze nous interroge sur le rôle du socle, sur la relation de la figure à l'espace et celle des figures entre elles, ainsi que sur la représentation même de l'espace. Elle fait écho aux propos de Giacometti : « L’espace n’existe pas, il faut le créer, mais il n’existe pas. » Autour de ces thèmes et grâce à un ensemble de plus de soixante-dix sculptures, peintures, œuvres graphiques et photographies provenant pour l'essentiel de la Fondation Alberto et Annette Giacometti mais aussi de collections publiques et privées, françaises et étrangères, cette exposition propose une approche précise et didactique de la démarche de l'artiste, tout en s'attachant par une mise en espace rigoureuse à restituer à chaque œuvre toute sa part de mystère et son pouvoir de fascination. Une exposition à voir, pour moi Giacometti reste un de mes artistes préférés.



Hugo Mullon

vendredi 10 mai 2013

London : British Museum

Le hall du British Museum

Les marbres d'Elgin

J'étais à Londres la semaine dernière pour quelques jours (d'ailleurs je suis rentrée avec de sacrés coups de soleil, bizarrement personne ne m'a dit « n'oublie pas tes lunettes de soleil et ta crème solaire! » quand j'ai parlé de ce séjour...) et j'ai visité le British Museum à cette occasion!

La première chose à savoir c'est qu'à Londres la plupart des musées sont gratuits, du moins les musées nationaux, dont le British Museum, (le musée de Madame Tussot par exemple, pour lequel la file d'attente s'étalait dès 10h du matin sur plusieurs kilomètres! Oui, enfin au moins 2... n'en fait pas parti).
Toujours est-il, que cette gratuité fait qu'il n'y avait pas de file d'attente, à l'entrée du musée des tirelires géantes demandaient 5£ de donation pour contribuer à la vie du musée, ce qui reste amplement raisonnable et ce qui n'est pas obligatoire si on a vraiment pas les moyens. L'exposition permanente est donc gratuite, les expositions temporaires (au moment où j'y étais une exposition appelée « life and death, Pompeii & Herculaneum ») sont quant à elles payantes.



Salle des sculptures du Parthénon
Le British Museum est un musée d'histoire, ouvert au public depuis 1759 et est financé par le ministère de la culture. Il est composé de plusieurs salles: Asie, Egypte Antique, Moyen-Orient, Rome et Grèce Antique, Grèce et Monde Etrusque.
Pour ma part, je me suis particulièrement attardée dans les salles de la Grèce Antique et de l'Egypte antique. Les plus célèbres pièces de ce musée étant les vestiges du Mausolée d'Halicarnasse, les marbres d'Elgin (prélevés sur le Parthénon d'Athènes, que la Grèce réclame encore aujourd'hui...), aussi que les momies, le grand buste de Ramses II, et la pierre de Rosette (qui a permis le déchiffrement moderne des hiéroglyphes).

C'est un très beau musée, situé dans un gigantesque bâtiment, leur collection est immense et la gratuité du lieu permet d'y retourner à volonté (dans un endroit aussi grand, on a souvent du mal à en voir la totalité d'une traite...).

Statues du Mausolée d'Halicarnasse (et ma maman)

Je vous laisse vous faire une idée par vous-même avec ces quelques photos...
Et pour plus d'informations :
http://www.britishmuseum.org/

Anastasia Jacob

Art by Friends - Exposition du 11 mai au 23 juin 2013

Palais de l'Ile, Annecy (Haute-Savoie)


Le collectif Art by Friends a été crée en 2008, à Annecy, berceau reconnu d'une scène skate et artistique, par une bande d'amis skateboarders. A leurs débuts il ne s'agissait que de mettre à plat sur un support peu conventionnel, des planches à roulettes, leurs idées et inspirations. Leur but ? Réaliser une oeuvre unique en utilisant diverses techniques comme la peinture, le collage, le dessin, le pochoir, la sculpture, la pyrogravure...
En 2013, on en est à la cinquième édition, cinq années d’engouement, le collectif se développe désormais sous forme associative et propose un large éventail de prestations : des ateliers sur les techniques de créations, des performances artistiques réalisées en live, des expositions et des concerts. Parmi les artistes qui ont illustré les murs d’exposition du Palais de l’Ile d’Annecy, on peut citer Fred Mortagne, Steve Pitocco, Jean Morte, Ben Thé, Brokovich, Minh Tran, Jimbo Barbu, Maximilien Minsk et bien d’autres !

L'exposition ouvre ses portes ce week-end, je ne peux donc pas vous parler en détails, mais aux vues des années précédentes, on devrait encore pouvoir assister à une très belle réunion d'artistes sympathiques et ouverts !

Quelques chiffres :
- 4 éditions depuis sa création en 2008
- 148 réalisations comptabilisées
- Plus de 50 artistes représentés en provenance d’Annecy, Genève, Paris, Lyon, Bruxelles
- Plus de 500 visiteurs comptabilisés le 19 mai 2012 lors de la soirée de vernissage

Programmation 2013 :
• Atelier avec Ben Thé le samedi 23 mars à la Mjc des Carrés
• Atelier avec Brokovich le samedi 30 mars à la Mjc des Carrés
• Exposition de Ben Thé x Brokovich du 29 mars au 30 avril à l'Appart du 17
• Exposition du 11 mai au 23 juin au Palais de l'Ile d'Annecy
• Exposition du 4 octobre au 17 novembre à l'Abbaye de Talloires
• Rétrospective des 5 ans du 22 novembre au 25 mars 2014 au Palais de l'Ile d'Annecy



Maxime DUCHÉ

mercredi 8 mai 2013

 

International Jazz Day


30th April was a special day. Not only because the Queen of the Netherlands renounced the throne after 33 years, but also because it was International Jazz Day. Since November 2011 the last day of April is designated by UNESCO as an international jazz event. In a lot of countries, in a lot of cities, several events are organized to celebrate this kind of music. The purpose is to bring people together, to get in contact, to be surprised by the music and the company. This year Istanbul was the Global Host City, but also Lyon had a big programme.

Jam sessions, concerts and ateliers. In Bibliothèque Municipale Lyon Part-Dieu, Fondation Bullukian, Fort en Jazz, L'Epicerie Moderne, La Clef de Voûte, Le Baryton Bar Jazz, Le Comoedia, Le Périscope, etc. From 10 in the morning till 2 in the night, all over the city jazz events took place. Big names and small names were announced.

I visited a jam session in La Clef de Voûte (1e). The small cave was filled with people, young and old. In different sets, lyonnais jazz musicians surprised us. I’m fond of jam sessions because it shows clearly the way musicians communicate. There is no big plan, so they have to work together, they have to communicate while they play. Besides, a jam gives all the instruments a moment to show themselves. The sax, the drums, the bass, the piano: everyone has a solo.

Sad that you missed this day? Every Saturday between 16.30 and 19.00, there is a free jam session in Hot Club de Lyon (http://www.hotclubdelyon.org/). A lot of musicians at La Clef play here every Saturday.

And more Jazz? Jazz à Vienne of course: http://www.jazzavienne.com/fr/

Louise Roodbol

Visite du TNP
 
 

A l’initiative de l’association « les arts du spé » nous avons pu aller visiter le TNP de
Villeurbanne.
Chaleureusement accueillis par Nicolas, le régisseur général et Audrey Laforce, la « responsable du développement du public » (titre mystérieux…), nous avons fait le tour des lieux en commençant par les photos historiques dans le hall et du Salon Firmin Gémier. Le TNP se compose de multiples salons et couloirs ornés de photographies en rapport avec l’histoire et le présent du TNP.
En nous montrant les photographies murales du Trocadéro, du Palais de Chaillot (ancêtres du TNP avant qu’il ne soit transféré en 1972 par Alain Duhamel), des directeurs du théâtre et des acteurs proches de ceux-ci, Audrey Laforce en profite pour nous faire un rappel historique.
En effet le contexte et la philosophie du TNP remonte à la fin du XIX siècle et à Firmin Gémier et sa visée humaniste de propager le théâtre en province.  Le Théâtre National Populaire lyonnais revendique cet héritage, de même que celui de Romain Roland et Jean Vilar avec leur politique de combat, de démocratisation et de rassemblement au théâtre.
Malgré le nom du TNP, l’équipe nous précise quand même que ce n’est pas un théâtre national, mais un centre dramatique, donc qu’il n’est pas subventionné exclusivement par l’état, comme la région et la ville y ont aussi leur part. On apprend en passant que le TNP reçoit 10 000 000 de millions en subventions par an. Et heureusement, car cela nous permet d’avoir des places au tarif étudiant de 8€ au lieu d’environ 150€.

Ensuite, nous passons à un aspect plus architectural et technique de la visite. Le régisseur général prend le relai et nous entrons dans un monde nouveau de considérations mathématiques et de mécanismes magiques. On apprend qu’il y a une réserve en dessous de la grande salle afin d’avoir la possibilité de créer un proscenium. La grande salle elle-même est incurvée, pour optimiser la vision et l’écoute du spectateur, car cette forme répond au front d’onde. C’est la seule salle qui possède cette incurvation, avec celle de Nanterre.
Autre spécificité du lieu, particulièrement moderne notamment grâce aux travaux récents :
l’utilisation de l’Ethernet. Cela permet de diminuer le nombre de câbles encombrants, et de permettre d’avoir le même protocole pour toutes les machines à travers la communication entre un ordinateur et des machines. Passant en revue tous les coins du-vaste-théâtre, sans oublier les locaux techniques, nous avons même eu la chance de monter examiner les systèmes d’accroches et de renvoi de poids en nous tenant sur les grilles.

Bref, cela fut une visite très enrichissante autant sur l’aspect technique que culturelle.
Je vous invite à y faire un tour si ce n’est pas déjà fait, car il y a beaucoup à y voir (et même à manger).

http://www.tnp-villeurbanne.com/
 
Amal Kebaïer

mardi 16 avril 2013

Grand Salon de la Micro-Edition



The 4th Grand Salon of micro-edition will take place on the 27th and 28th of April in Lyon. Each year, various workshops are set up to present the edition of screen printings, drawing books, comics, literature, and others. A large multipurpose room will allow the public to try making buffers, mimeograph printing or screen printing, drawing, creating masks and costumes, write, burn, take pictures or even design small machines to make sounds.

This year, you will see on the walls of the Grand Salon an exhibition by Bruno Richard, a famous drawer who will present his original prints and installation. There will also be many foreign editions such as Le Petit Mignon or Berlin bookseller that will bring a series their own collection. Independent Taiwanese artists will present their comic books, illustrations or collection of photos. Le Cris de L’encre, a Fanzinothèque in Lyon, will offer a relaxing space where sofas and books of all kinds will be available. The collection of Igor Hofbauer, a Serbian artist who maily draws concert posters is invited to present his screen print collection.

We will collaborate with restaurants and provide vegetarian banquet free of charge throughout the weekend.

For more information, please visit our web site: http://grand-salon.fr/
Adresse : MJC Monplaisir.  25, avenue des frères Lumière 69008 LYON

Ying-Qian Jiang

mercredi 10 avril 2013


At the Lyon Opera : Claude

On April 6th, I went to the Opera to see Claude. I did not know much about the show before going. All I knew was that the opera was based on a book by Victor Hugo and that it takes place in a prison. Robert Badinter, the writer of the opera, is a former senator who fought against the death penalty in France. In 1981, the death penalty was abolished. Victor Hugo was also famously against the use of the guillotine and the death penalty.


The opera almost entirely takes place in the prison where Claude is taken to serve a seven year sentence. He desperately misses his wife and daughter, but he finds companionship with a fellow prisoner named Albin. Unfortunately, the cruel prison director separates Albin from Claude and refuses to bring him back. Claude is devastated by his loss and plans to kill the director. The other prisoners support him but warn that he will certainly be sentenced to death if he goes through with the murder. Claude feels as though he has nothing left to live for, so he has nothing to lose. After killing the director, Claude suffers the guillotine. The opera concludes with a ballerina dancing like an angel beneath a cascade of falling mirrored confetti. She is eventually pummeled by the angry crowds rushing across the stage

Sarah Hoffman

Saâdane Afif
Blue time, blue time, blue time.






Déjà le titre, par la répétition, nous interpelle. Ce titre est aussi des paroles de chanson écrites par l’artiste Lili Reynaud-Dewar. C’est un texte qui accompagne les œuvres dans l’espace d’exposition et qui constitue un tournant, un nouveau processus dans son œuvre qui permet de multiples interprétations. 

Blue Time
Oh I've been waitin' for days
It feels cool in this haze
Weeks, years, it seems a century
But there's no need to worry
Cos waitin' has to be my duty
No I'm not scared of infinity (…)

Saâdane Afif, née en 1970, est une jeune artiste allemande. Son exposition Blue Time, Blue Time, Blue Time traduit les variations d’une même œuvre d’art opérées depuis 2004 jusqu’à aujourd’hui. L’exposition est un unique projet comprenant chacune des variations de l’œuvre Blue Time.
Le guide du visiteur est en ligne sur le site internet de l’IAC. Il permet de se plonger dans l’exposition avant même la visite. Il donne des informations sur chacune des œuvres et vous sera remis à la billetterie, à l’entrée du musée.
Le site internet est très complet, des vidéos de l’exposition, du vernissage, de rencontres avec des acteurs majeurs de l’art contemporain -notamment Jean-Hubert Martin, commissaire général de l’exposition actuelle sur Dali au centre Georges Pompidou à Paris - sont mises en ligne.
De plus l’Institut d’art contemporain propose des visites (gratuite) commentées par des médiateurs.
Vous trouverez au 5ème étage de la bibliothèque Chevreul des stickers d’invitation (gratuité). Ils vous permettront de partager la visite de l’exposition avec des personnes non-étudiantes en art, comme vos parents, des amis et connaissances de tous horizons.
Alors n’hésitez plus ! Consultez les horaires d’ouverture de l’institut et offrez-vous un moment artistiquement enrichissant et culturel !

Exposition du 1er mars au 28 avril 2013.
A l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne


Elise Brouillet

mardi 9 avril 2013


Des...Astres au Musée des Moulages




Je diffuse l'information au sujet de la prochaine exposition au musée des moulages, appellée exposition Des...AstresAprès Olivier Roller le musée exposera les dessins en noir et blanc de VICTOR CANIATO

Pendant l’été 2012, Victor Caniato, artiste plasticien, dessine une série de grands dessins en noir et blanc, très contrastés représentant des scènes de désastres (Hiroshima, Fukushima), juxtaposées à d’autres scènes plus paisibles issues de son jardin, dans lequel il travaille depuis plus de 10 ans à créer des sculptures. Il expose les dessins issus de ce travail.
Cette exposition donne l'occasion de redécouvrir le musée et le nouveau rapport instauré avec les plâtres de la collection permanente.

Il faut préciser que cette exposition est né d’une collaboration entre Victor Caniato, artiste plasticien, des étudiants et le Service Culturel de l’Université Lumière Lyon 2 dans le cadre d’un Enseignement d’Ouverture de Pratiques Culturelles de l’Université : réalisation d’exposition. Nous pourrons ainsi découvrir le travail de certains de nos camarades et les interroger sur les coulisses de la mise en place d'une exposition.

Le Vernissage est  le 30 avril à 18h30 au musée des moulages : 3, rue Rachais (Lyon 3e) . 
Si vous ne pouvez pas y assister cette exposition est présentée du  2 au 18 mai 2013 les mardis et jeudis de 14h à 18h hors vacances scolaires.
 Pour plus d'informations rendez-vous sur http://museedesmoulages.univ-lyon2.fr/ .

Par Ysore Bonnardel

samedi 6 avril 2013

L'ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Ernst 

au Musée d'Orsay à Paris

Carlos Schwabe La Mort et le fossoyeur
 


Dans les années 1930, l'écrivain et historien d'art italien Mario Praz (1896-1982) a mis en valeur pour la première fois le versant noir du romantisme, désignant ainsi un vaste pan de la création artistique qui, à partir des années 1760-1770, exploite la part d'ombre, d'excès et d'irrationnel qui se dissimule derrière l'apparent triomphe des lumières de la Raison.Voiciune des premières exposition qui montre ce romantisme noir : démon, sorcière, possédés, cadavres et noirceurs s'y côtoient. Cette rétrospective se  compose de plus de 200 oeuvres, passant de la peinture, aux sculptures ou aux estampes, essaie de retracer ce style artistique qui vu le jour au XVIIIe, pour rester très populaire jusqu'au XXe siècle.  Cette exposition nous permet de voir d'autre facettes de peintres que nous connaissons tous tel Goya ou Ernst, et de faire enfin apparaître dans l'histoire de l'art, une partie très peu montrée.  

Cette exposition qui peut paraître repoussante reçoit de très bonnes critiques, Le Figaro la notant tel un "exquis effrois" entre autre. Si vous avez donc l'opportunité de passer par Paris durant les dates de l'exposition, je vous invite vivement a aller faire un tour dans cette exposition qui change de celle que l'on peut voir habituellement.
 
Fussli, Le cauchemar
Musée et expositions : Ouverture de 9h30 à 18h (le mardi, le mercredi, le vendredi, le samedi et le dimanche)
de 9h30 à 21h45 le jeudi
groupes admis sur réservation uniquement du mardi au samedi de 9h30 à 16h, jusqu'à 20h le jeudi 

Par Amandine Collombat

jeudi 4 avril 2013


Centre d'histoire de la résistance et de la déportation




As soon as I came home after our visit to the Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, I made up my mind to write a quick article on it because :
-          I found it really interesting in terms of subject and scenography
-      It is another new subject to deal with in terms of cultural mediation, history as I explained in a previous article on the Musée Gadagne.

I/ The Musée de la Résistance et de la Déportation and the story of the building
The museum is located in a former Ecole de Service de Santé Militaire (ESSM) which was a project of the mayor André Gailleton - a former doctor - in order to assert the status of Lyon as "hospital" metropolis. Constructed between 1889 and 1894, the ESSM was closed during First World War but reopened after it.

However, it was the Second World War that shaped the future of this building. Indeed, the section IV of the Gestapo led by Klaus Barbie, occupied the ESSM. Many member of the Resistance and Jewish were interrogated and tortured in this building. Jean Moulin, most famous resistance fighter passed by this place on June 21st 1943. Allied bombardments put an end to the occupation and severely damaged building. Unfortunately it did not stop the Gestapo which simply relocated in another building situated on the corner of the Place Bellecour. 

Two major events led to the establishment of the Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation in the ESSM :
-     In 1965, to celebrate the 20th birthday of the Liberation, members of the Resistance wanted to create a museum on the Second World War and the Resistance. This museum was first installed in the Natural History Museum but the Association asked for the creation of a municipal museum in the ESSM because they needed more space to share their story, their side of the story.
-     In 1987, the Barbie trial was the first trial for crimes against humanity in France, and was an important moment in history and for the remembrance of the Occupation years, sharing in the awakening of the Lyon's collective memory and prefiguring the creation of the Resistance and Deportation History Centre.

Finally, the Centre d’Histoire de la résistance et de la déportation opened its doors on the 15th October 1992. As I will explain in a second and third part, testimonies are an important part of the museum through photographies and videos. Besides, the museum relays exclusive extracts of the trial by special permission of the Paris High Court. Putting the accent on eyewitness statements, this film gives an idea of the debates and the emotion surrounding the trial; each witness statement contributing to the reinforcement of the idea of crime against humanity. 

II/ The scenography
The permanent exhibition offers a concrete experience of the major moments of the Second World War.
I am sure I am not going to surprise you by saying that the museum is divided into two parts ;
- One is (logically) dedicated to the Resistance  and deals with the period of the Entre-Deux-Guerres (Between-Two-Wars, Lyon in time of war and the civil and military Resistance which began to be organised to fight against the Nazis in spite of the danger and the repression.
- The second part is (logically again) dedicated to the imprisonment in a concentration camp of Jewish people but also of members of the Resistance in Lyon.

III/ What I thought of this museum ?
            I found this permanent exhibition really interesting and complete. I liked the way it focused on the history of Lyon and still re-situated this history into the national and international context of this planetary conflict.
            What is also very attractive in this exhibition is the fact that in addition to the documents purely historical such as boards with so many important dates or objects, testimonies through the numerous videos and photographies make history so real (I mean of course it was real, I mean actual), so vivid.
            I was also really surprised to step in a 1940s dark street and then enter in a house that seemed full of life with this radio turned on as if people had just left the house, willingly or not. I did not expect something like that, and I felt simply transported to another time and place. I really liked it.
Finally, at the end of the tour, the giant slide show that lets us re-situate the local and national events of remembrance into the planetary scale of the conflict, by placing them in their historical context as really useful as it was a good sum up of what we’ve just seen.

I warmly recommend this museum. Honestly, I was expecting something very dull and depressing and like I said in class I thought that going to this museum would be as depressing as wathning the Schindler's list. But is wasn’t. I mean, it was a bit depressing to realize how many people had died or lost members of their family during this war but showing the cruelty of the Nazis was not the main focus of this place. Their main focus is to share with us the experience of people who had lived through it and who give us their side of the story, a very personal side sometimes.
            

Musées Gadagne et 

l'exposition "Lyon au 18° siècle, un siècle surprenant"




Afin d’échapper aux énormes bourrasques qui ont soufflées sur Lyon ce week-end, j’ai décidé de me refugier aux musées Gadagne dans le 5ème arrondissement (autrement dit, juste en bas de chez moi… pratique, hein ?) pour voir l’exposition « Lyon au 18e, un siècle surprenant ».

Cette visite au musée Gadagne est l’occasion de présenter, une nouvelle fois, un événement qui traite d’un sujet que nous n’avions pas évoqué au premier semestre : l’Histoire. Certes, elle ne fait pas partie des sept Arts (ou de l’Art tout court en fait), mais c’est justement là tout l’intérêt. Comment présenter l’Histoire sans en faire un exposé barbant ? Réponse : en combinant plusieurs disciplines artistiques. En effet, les expositions historiques sont obligées de s’appuyer sur l’archéologie, la peinture et les autres formes d’Art pour justifier et illustrer les théories qu’elles avancent.


I/ Musées Gadagne
Il faut savoir que les musées Gadagne correspondent en fait au musée des marionnettes monde qui est l’unique musée en France consacré à cet art, le musée d’histoire de Lyon et l’édifice Renaissance qui abrite ces deux musées.
Ces musées constituent donc un témoignage riche et varié de l’histoire de la ville de Lyon, à travers l’histoire de guignol, né à Lyon, à travers l’histoire d’une maison qui est un témoignage de l’évolution de la ville à travers ses propriétaires successifs et son architecture et surtout à travers le musée d’histoire bien sûr.

« S’appuyant sur 80 000 objets de sa collection répartis dans 30 salles, le musée présente les principaux facteurs d’évolution de la ville : urbanisme, histoire politique et sociale, culturelle spirituelle et intellectuelle. »
Lyon est une ville aux multiples visages qui est devenue tout à tour capitale des trois Gaules, ville de la soie, des banques, ville de l’invention du cinéma, ville des biennales d’art contemporain…

Quatre de ces salles sont consacrées au 18e siècle à Lyon et pose le contexte général de l’exposition présentée jusqu’au 5 mai 2013 « Lyon au 18e, un siècle surprenant ». Lyon poursuit sa densification notamment sur la Presqu’île. En effet, des clos religieux sont vendus et lotis et de nouveaux immeubles apparaissent. A la fin du siècle, c’est la Presqu’île Sud qui se développe par l’assainissement du confluent conçu par l’ingénieur Perrache. Enfin, l’architecte Morand imagine un pont sur le Rhône et un nouveau quartier en rive gauche en face de l’hôtel de ville.



II/ L’exposition temporaire « Lyon au 18e siècle, un siècle surprenant »
« Sensible aux idées des Lumières, riche et commerçante, Lyon connaît une croissance économique exceptionnelle avec le développement de la faïence, des armes et de la soierie, annonçant les révolutions industrielles du siècle suivant. »

Sur le plan culturel, Lyon est au centre des débats littéraires et philosophiques qui animent la seconde moitié du siècle et un lieu de développement de la franc-maçonnerie.

L’exposition se divise en quatre grandes parties :
-          La ville, évolutions urbaines et architecturales entre réalisations monumentales et grands projets : cette partie traite de la création du quartier Saint-Clair, projet de l’architecte Soufflot et celui des Brotteaux, projet de Morand, architecte et urbaniste et également du projet visionnaire de la confluence mené par l’ingénieur Perrache.
-          Les pouvoirs à Lyon au 18e siècle : trois institutions se partagent le pouvoir à Lyon, à savoir l’Eglise les représentants du Roi et le Consulat.
-          Richesses de Lyon : la céramique récemment redécouverte par l’archéologie, l’ébénisterie et la menuiserie et surtout la soierie qui constitue le secteur premier d’exportation de la ville voire du royaume.
-          Lyon et les Lumières : on ne peut évoquer le 18E siècle sans parler des Lumières. Le musée Gadagne fait le choix de traiter l’architecture à travers le projet de réaménagement et d’extension de l’Hôtel-Dieu par Soufflot en 1741. Par ailleurs, ne vous étonnez pas de trouver une montgolfière dans la cour d’entrée des musées puisque c’est la ville de Lyon qui fut choisie par les Frères Montgolfier pour leurs expériences autour du ballon ascensionnel.

Qu’il vente ou pas, n’hésitez pas à aller faire un tour aux musées Gadagne afin de profiter non pas d’un mais de plusieurs musées et pourquoi pas prendre un café dans la cour Renaissance.

Infos pratiques :
Ouvert du mercredi au dimanche de 11h00 à 18h30.
1 place du petit Collège 69005 Lyon
Tél : 04 78 42 03 61Mail : gadagne@mairie-lyon.fr
www.gadagne.musees.lyon.frwww.gadagne.musees.lyon.fr



Tarif : Exposition Lyon au 18e, un siècle surprenant !
Exposition seule : 7€ / 5€
Exposition + 1 musée : 9€ / 6€
Exposition + 2 musées : 10 € / 7€
Gratuité : enfant, étudiant, jeune de moins de 26 ans, demandeur d'emploi (sur présentation d’un justificatif à jour), personne en situation de handicap et son accompagnateur